Alors que Mercy Graves participe à l'évacuation de la Terre grâce à des Superships construits par LexCorp, dans lesquels embarquent notamment Lois et les parents de Clark, Superman interroge les archives de sa forteresse de solitude dans l'espoir d'en apprendre davantage sur le coeur d'Apokolips et le roi Omega. Lois aura la même idée...
Dans le one-shot Justice League : The Omega Act Special paru au début de ce mois, Joshua Williamson établissait un lien entre Krypton et Darkseid. Dans les pages de ce numéro de Superman, qui se situe chronologiquement juste avant DC K.O. #1, il revient sur ce point en demeurant assez évasif mais un peu plus précis, le juste milieu pour continuer d'intriguer le lecteur.
Si on apprend que Mercy Graves a conçu des super vaisseaux spatiaux pour évacuer la population humaine sur la Lune avant l'arrivée de Darkseid et qu'on assiste au départ de Superman pour le tournoi, le plus intéressant se situe au tout début et à la toute fin de l'épisode, avec la présence à la forteresse de solitude de Superman puis de Lois Lane.
C'est là que s'établit le lien avec ce qu'on a lu dans Justice League : The Omega Act Special. Et si la réponse se trouvait dans les archives du repaire de Superman, dans les enregistrements laissés dans de cristaux kryptoniens par Jor-El et Lara Lor-Van, les parents de Jal-El. Consulter Jor-El est un échec puisqu'il affirme ne rien savoir et que la loi de Krypton lui interdisait l'accès à de telles informations.
En revanche, alors qu'elle doit s'envoler pour la Lune, Lois fait un détour par la forteresse à son tour. Elle aussi échoue avec Jor-El mais son insistance à poser des questions fait bugger le système d'archivage et elle communique avec Lara Lor-Van, qui, elle, fait des révélations choc sur le sujet de Darkseid, du roi Omega, du coeur d'Apokolips.
Joshua Williamson est un scénariste très malin qui sait exactement comment doser les révélations qu'il communique au lecteur. Bien entendu, toute cette histoire secrète de Krypton est un ajout à la mythologie opportun au moment où commence DC K.O., mais les comics sont ainsi faits qu'ils procèdent par addition, quand il ne s'agit pas de retcon ou de reboot.
Sans spoiler, la logique, c'est que s'il y a une force Omega, c'est qu'il y a une force Alpha. Et non, cet Alpha n'est pas Superman, mais un autre personnage à la fois inattendu et convenu (dans la mesure où il est présent de manière insistante depuis plusieurs épisodes maintenant et pas seulement dans cette série). Tout ça reste lié à Superman, mais d'une façon finalement assez perverse.
En matière de tie-in, c'est intéressant parce que ce numéro ne se contente pas de reproduire des scènes déjà vues sous un autre angle, Williamson enrichit l'event du point de vue de Superman. Et comme DC K.O. n'est pas très long (quatre épisodes), et surtout que le cliffhanger de cet épisode remet une pièce dans la machine avec Lois (et Superboy Prime), ça ne risque pas d'être trop lourd.
Au dessin, Dan Mora (par ailleurs très occupé) laisse à nouveau sa place à Eddy Barrows. Il serait difficile de se plaindre car l'artiste brésilien livre des pages flamboyantes, toujours généreuses en détails, avec des compositions dynamiques. L'encrage de Eber Ferreira est d'une précision assez folle et les couleurs de Alejandro Sanchez sont superbes.
C'est, sans doute, le seul tie-in que je vais faire en parallèle de DC K.O. (j'ai pu lire Justice League Unlimited #12 et je cherche encore où cette série va à part développer des intrigues sans relief ou accompagner l'event en cours sans m'accrocher). Mais la qualité du travail de Williamson et le soin apporté à la partie graphique ont de quoi combler mes attentes.





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