Wysta a donc enlevé Slade pour le livrer au Couvent des Araignées dont elle fait partie, même si sa situation vis-à-vis de ça est plus compliquée. Ensemble ils traversent divers territoires, au péril de leur vie. Slade croit que les Soeurs de Wysta pourront lui ôter son amulette et lui rendre sa vie comme le lui a promis sa guide...
Quatrième critique de la journée ! Oui, c'est beaucoup, c'est sans doute trop, mais c'est férié, j'ai du temps et puis la semaine dernière, j'ai traînassé et j'avais du retard dans mes lectures et mes articles, alors, cette fois, j'ai décidé de mettre un coup de turbo. Et puis vous n'êtes pas obligé de tout lire d'un coup.
Mais c'est vrai aussi que ça fait deux semaines de suite bien remplies au niveau des sorties et de mes achats. Je vais devoir freiner à un moment parce que je dépense beaucoup, ça devient absurde, je n'ai même plus le temps de tout lire la semaine où ça paraît. Personne ne m'oblige, remarquez, mais quand même, je vois bien que c'est limite.
Mais et Bug Wars alors, il en parle quand ? Hé bien allons-y, d'autant plus que voilà : 1/ une sortie qui date de la semaine dernière, et 2/ une excellente mini-série que j'ai vraiment envie de vous donner envie de lire (en vo ou en vf quand ça arrivera, vu que, avec Jason Aaron et Mahmud Asrar, si c'est pas traduit, je n'y comprends rien).
Mine de rien, c'est actuellement la seule série indé que je suis (avec The Moon is following us, mais qui se termine en Juin). Les comics indés, c'est compliqué pour moi en ce moment. Parce que je lis beaucoup de Big Two (DC surtout) mais surtout parce que, même avec ce qui approche, je ne suis pas très excité.
Rick Remender par exemple est en train de teaser plein de nouveautés sur son label Giant Generator, mais pour l'instant, je n'arrive pas à m'enthousiasmer alors que bon, il va faire équipe avec des artistes que j'adore (Daniel Acuna, Yanick Paquette, Steve Epting...). Geoff Johns et sa Ghost Machine, à part Redcoat (mais que je ne fais qu'en tpb), un peu pareil (je reprendrai peut-être The Rocketfellers en album une fois le premier arc fini).
Bug Wars, donc, ça m'a accroché dès le départ parce que j'étais curieux de ce qu'allait raconter Aaron et que j'aime beaucoup Asrar, particulièrement quand il est avec Aaron. Et j'ai vraiment beaucoup aimé les trois premiers épisodes. Et ce quatrième est encore meilleur. C'est fun, plein d'action, mais aussi très bien caractérisé, dialogué, construit. Et vu le succès, c'est certain qu'il y aura une suite.
Ce numéro suit l'évasion de Slade et Wysta, qui l'a enlevé pour le livrer à son couvent en lui promettant qu'on pourra lui enlever l'amulette qui s'est greffée sur sa poitrine et donc qu'il pourra retrouver une vie normale. Bien entendu, le lecteur se doute qu'il y a un loup dans cette promesse, ce n'est même pas spoiler de le dire.
Mais Aaron s'attache durant cette cavale à tisser une belle relation entre Slade et Wysta. On en apprend plus sur cette femme araignée, et les échanges qu'elle a avec le garçon sont superbes. Au départ, elle ne comprend pas que Slade puisse défendre son frère Sydney qui tue des insectes, ce qui lui vaut la haine de tous les habitants de ce monde miniature.
Mais progressivement, on saisit ce qui les rapproche et les soude : Wysta a elle aussi été mise au ban de sa société et malgré ça, elle remplit une mission pour celles qui l'ont rejetée. Les liens du sang, même s'ils vous unissent à des personnes ingrates, méchantes, cruelles, ne peuvent être tranchés facilement. On a certes la famille qu'on mérite, et parfois c'est une famille de merde, mais c'est notre famille, on la défend envers et contre tout plutôt que de la perdre.
Mahmud Asrar montre, si besoin était, qu'il est aussi à l'aise dans l'action (avec des pages de la cavale bien flippantes) que dans l'émotion. Il adapte sa mise en scène sans perdre le sens de l'épique. Et puis, même si c'est une femme araignée, sa Wysta ne manque pas de charme. Toutefois, la série ne cède pas à la facilité d'une romance entre elle et Slade.
Il faut aussi saluer la prestation de Matthew Wilson aux couleurs. Longtemps partenaire de Chris Samnee, il magnifie le trait de Asrar avec sa subtilité habituelle : Wilson, c'est vraiment un collaborateur intelligent, qui respecte le trait et valorise les ambiances. C'est admirable comment il contribue à cet univers si étrange, et pourtant familier.
Bug Wars, c'est un vrai gros coup de coeur. Il faudra surveiller sa vf quand elle arrivera (je verrai bien Delcourt pour la sortir) et lui faire une place sur votre liste d'achats.
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