samedi 4 janvier 2025

X-FACTOR #6 (Mark Russell / Bob Quinn)


La capture de X-Term et de sa chef, Darkstar, ne suffit pas à la général Mills qui ne décolère du fait que Frenzy ait été une agent double pour l'organisation Mutant Underground. Cependant, Havok apprend par Polaris et Bruin pourquoi ils ont choisi de rejoindre ce mouvement de résistance...


Ce sixième épisode d'X-Factor marque la fin du premier cycle de la série (quand bien même le premier trade paperpack à paraître en Avril prochain ne collectera que les cinq premiers numéros. Il est pourtant évident que Mark Russell boucle son intrigue ici, d'autant plus que le mois prochain la série sera impactée par l'event One World Under Doom (par Ryan North et RB Silva).


X-Factor, avec le concours providentiel de Polaris, a donc procédé à la capture de Darkstar, la mutante russe à la tête de X-Term. L'opération a coûté la vie à un membre de X-Factor mais pas seulement : Frenzy a avoué être l'agent double de l'organisation clandestine Mutant Underground, dont fait partie Polaris. Pas de quoi ravir la général Mills, qui commande X-Factor.


Pour une fois, Mark Russell met de côté le ton sarcastique de la série (quand bien même il se permet quelques situations cocasses et quelques répliques délectables via Broderick Rodgers, le manager de X-Factor). Ainsi permet-il à cet épisode de redistribuer les cartes, comme en témoigne sa conclusion où, effectivement tout change.


Deux scènes cristallisent ce changement de ton : la première est une longue explication rétrospective de Bruin sur ce qui s'est passé sur Krakoa quand des agents d'Orchis y ont débarqué pour dérober des informations cruciales concernant les mutants. Ils en ont été empêchés par le sacrifice poignant d'un habitant de l'île qui a aussi facilité la fuite de Bruin, un membre du Mutant Underground.

Quand Polaris a voulu introduire Havok auprès de ce mouvement clandestin, elle a risqué gros et a subi un procès dont elle s'est sortie en prouvant sa loyauté tandis que Alex Summers renouait avec X-Factor auquel il s'est vendu. Cette compromission scelle la rupture entre Lorna et Alex et Mark Russell, contrairement à tant de scénaristes avant lui sur ce sujet, l'acte de manière sérieuse.

En effet, depuis que leur couple existe, Havok et Polaris n'ont cessé de jouer à "je t'aime moi non plus", parfois avec des auteurs qui usaient de ficelles grotesques (combien de fois l'un comme l'autre se sont séparés parce que l'un des deux était devenu fou à lier ?). Cette fois, Russell souligne que l'incompatibilité profonde entre Lorna et Alex repose sur un fossé moral.

Et le mieux, c'est que c'est tout à fait crédible, raccord avec le passé du cadet des Summers : n'a-t-il pas longtemps préféré la compagnie de Madelyne Prior à celle de Lorna Dane, c'est-à-dire le clone de Jean Grey ? Sur ce point, Scott Summers/Cyclope ne vaut guère mieux puisqu'il avait rompu avec Madelyne dès que Jean avait ressuscité. Les dossiers des Summers sont au moins aussi chargés que celui de Charles Xavier...

En se vendant à X-Factor, sous la tutelle d'une général détestable, Havok n'a fait que signer son ultime bourde face à Polaris qui se rangeait loyalement derrière des mutants persécutés que l'équipe de son amant traquait. Lorna Dane sort grandie de cette histoire, elle qui avait déjà bien été remise en avant lors de l'ère Krakoa.

Et puis il y a une autre scène, plus courte, mais pas moins intense qui concerne Cecilia Reyes et par ricochet Pyro et Havok, lorsqu'ils refusent de continuer à suivre les ordres de Mills. Je ne veux pas trop en dire, mais cela aboutit à ce fameux changement qui clôt l'acte 1 de la série. Je crois bien qu'X-Factor comme on l'a connu depuis 5 épisodes n'existe tout simplement plus.

Cet audacieux plan de relance, alors même que la série se vend bien, prouve que Mark Russell n'est pas là que pour la blague : son projet est certes drôle et grinçant, mais le scénariste le fonde surtout sur l'imprévisibilité. Le lecteur est incapable de savoir où ça va aller, dans quelle direction, pour combien de temps. C'est très excitant même si ce n'est pas confortable.

Bob Quinn aura signé six épisodes de rang avec une constance et une qualité qu'on ne lui soupçonnait pas jusque-là. Le dessinateur a pris une autre dimension, il a mûri, et c'est la grande révélation graphique de la relance X. Son trait expressif, son découpage dynamique, colle parfaitement avec les scripts de Russell au point qu'on n'imagine pas quelqu'un d'autre pour le poste.

Ce n'était pas gagné, mais rien n'était gagné avec cette version d'X-Factor. Le premier épisode renvoyait à l'époque où Peter Milligan avait tout dynamité pour lancer X-Statix, série hyper culte. Mais Russell et Quinn ont su trouver leur propre voie, leur propre voix, sans copier cet illustre référence. 

X-FORCE #7 (Geoffrey Thorne / Jim Towe)


Après s'en être pris à Forge et Sage, La Diabla attaque Askani et Captain Britain dans l'espace mental où elles se réfugient pour que Rachel puisse, grâce ) Betsy, canaliser l'énergie héritée de la force Phénix qu'elle a encore en elle...


Geoffrey Thorne fait vraiment souffler le chaud et le froid avec X-Force. Je vous l'avoue tout de suite : cet épisode m'a paru trop long, trop complexe, et seul le cliffhanger de la dernière page me convainc de rester pour lire la suite (et fin ?) de cet arc narratif. Entendons-nous bien : ce n'est pas mauvais, mais je n'ai simplement pas tout pigé.


Quel est le coeur du problème ? Pour faire simple (alors que c'est loin de l'être), vous avez vraiment intérêt à être à jour sur l'histoire des Askani. Et moi, c'est quelque chose qui m'a non seulement échappé mais, même en tentant de me renseigner après cette lecture, je suis resté largué. Quand, en plus, il est fait mention d'événements survenus dans Rise of the Powers of X...
 

Rise of the Powers of X était une des deux mini-séries (avec Fall of the House of X) qui a conclu l'ère de Krakoa pour les X-Men. Ecrite par Kieron Gillen, en roue libre, je n'ai pas réussi à l'époque à aller jusqu'au bout et j'ai préféré lâcher l'affaire et attendre tranquillement la sortie de X-Men #35 (Legacy #750) pour boucler l'affaire.


Ce que j'en ai retenu, c'est une énième manoeuvre de Charles Xavier pour effacer les saloperies qu'il avait commises tout en commettant de nouvelles, et parmi ces dernières, il fut question du meurtre de Rachel Summers. N'ayant donc pas tout lu, j'ignore comment elle est revenue à la vie depuis, mais je m'en fichais et sa présence dans X-Force ne me dérangeait donc pas.

Seulement Geoffrey Thorne avait visiblement très envie d'y revenir et il l'a fait ici où on passe un bon tiers de cet épisode dans une sorte d'espace mental où Betsy et Rachel se réfugient afin d'aider cette dernière à canaliser sa puissance - chose qu'elles n'ont, ni l'une ni l'autre, cru bon d'expliquer à Forge ou à quiconque. Ce qui fait que quand la Diabla décide d'exploiter la situation, ça sent le roussi.

Il y a donc toute un rappel des faits sur ce qui s'est produit dans Rise of the Powers of X mais surtout toute la mythologie Askani, à laquelle je n'ai absolument rien pigé si ce n'est que des Rachel Summers de différents lignes temporelles - des "chronopathes" - apparaissent pour soutenir cette espèce de thérapie dirigée par Betsy Braddock.

La Diabla comprend que Rachel peut devenir une arme terrible parce qu'elle a du mal à contenir son pouvoir, donc elle expulse de l'espace mental les Askani et Betsy pour faire de Rachel une sorte de bombe psychique à retardement, capable de griller le cerveau de milliers (millions ?) de personnages alentour.

Il faut s'accrocher, alors que si Thorne s'était contenté d'expliquer plus simplement comment Rachel pouvait être utilisée comme cette bombe psychique, sans convoquer Rise of the Powers of X, les Askani, ça aurait à mon avis amplement suffi. Déjà, avant tout ça, dans son run sur Excalibur (comme scénariste-dessinateur) Alan Davis avait très bien résumé les difficultés que Rachel avait à maîtriser sa puissance et finissait par endosser le rôle d'hôtesse de la force Phénix pendant un temps.

C'est un peu dommage d'avoir compliqué les choses ainsi parce que la Diabla reste une adversaire coriace, qu'on comprend son objectif (donner une leçon à Forge en lui signifiant qu'il ne peut anticiper toutes les situations de fin du monde) et que personne ne peut échapper à ses assauts. D'ailleurs, la fin de l'épisode est bien meilleur et l'apparition d'un personnage dont on restait sans nouvelles depuis la fin de Krakoa accroche l'attention.

Jim Towe livre des planches d'un bon niveau. Son meilleur atout est aussi la meilleure décision de Marvel : son trait, son style ressemblent à celui de Marcus To, ce qui assure à la série une belle cohérence visuelle. On a l'impression que les épisodes s'enchaînent avec une belle fluidité, même si Towe et To n'ont pas le même niveau.

Par ailleurs, Towe a l'opportunité d'évoquer différents looks emblématiques de Rachel et Betsy et le lecteur peut en quelque sorte réviser ses classiques. Cela, pour ma part, m'a fait regretter que Betsy continue d'endosser le rôle de Captain Britain (ce titre sera toujours attaché à son cousin Brian), alors que j'adorai son costume mauve des débuts quand elle était Pyslocke et intégra les X-Men (on la voit ainsi dans cet épisode, mais aussi avec son costume-armure période Outback australien).

X-Force est une série (très) inégale dans son écriture, on va donc voir où nous mène l'histoire en cours et une fois celle-ci terminée, il sera alors temps de décider s'il faut définitivement en rester là.

vendredi 3 janvier 2025

JSA #3 (Jeff Lemire / Diego Olortegui)


En enfer, Hawkman est livré au sorcier Wotan allié de la Société d'Injustice qui attaque la tour du destin du Dr. Fate. Au Q.G. de la JSA, Sans remonte le moral de Jade tandis que Dr. Mid-Nite faite une découverte terrible sur celui qui a plongé Jakeem Thunder dans le coma...


Après avoir mangé notre pain noir avec Birds of Prey, place aux bons comics, et pour rester dans les sorties DC de cette semaine, ce troisième numéro de JSA a tout pour nous consoler. Jeff Lemire confirme tout le bien qu'on peut penser de sa reprise en main de la série en livrant un épisode à nouveau plein de rebondissements mais d'une fluidité remarquable.


J'avoue : j'étais prudent avec le retour de Lemire parce que la dernière fois qu'il a écrit un team book, c'était pour Justice League United, le spin-off de Justice League de Geoff Johns. Il avait voulu rebaptiser Justice League of America en Justice League Canada (puisqu'il en est natif), et n'avait pas réussi à convaincre grand-monde, alors qu'il avait brillé sur Justice League Dark.


Il ne suffit pas qu'un auteur, aussi réputé et sympathique que Jeff Lemire, déclare en interview qu'il adore des personnages, comme ceux de la JSA, pour qu'il écrive une bonne série - on l'a vu avec Gail Simone qui a répété à quel point elle aimait les X-Men et qui n'a rien fait de bon avec Uncanny X-Men. Mais, là, en l'occurrence, c'est un coup gagnant. Un double coup gagnant même.
 

Car JSA n'est en vérité pas seulement une série sur la Société de Justice d'Amérique, mais aussi sur Infinity Inc., c'est-à-dire cette équipe dans laquelle on trouve principalement des enfants ou des héritiers des héros de la JSA, comme Jade et Obsidian (rejetons d'Alan Scott) ou Wildcat II (qui a endossé le costume et le pseudo de Ted Grant).

Et l'histoire de Lemire raconte comment Infinity Inc. (Jade, Sand, Obsidian, Wildcat II, Hourman, Jessie Quick) recherche les vétérans de la JSA (Alan Scott, Jay Garrick, Ted Grant, Hawkman, Hawkgirl, et Dr. Fate - même si ce dernier est désormais incarné par le jeune Khalid Nassour). En divisant cette formation pléthorique, Lemire a su trouver de l'espace pour chacun.

Alors, évidemment, en contrepartie, pour l'instant en tout cas, il manque des membres éminents à l'appel : Power Girl a sa propre série, Mr. Terrific est visible dans Justice League Unlimited tout comme Stargirl. Et quid des Amazing Man, Damage, Atom Smasher, Judomaster, Mr. America, Citizen Steel, Cyclone, Lightning (peut-être est-elle dans la série Black Lightning ?), voire Magog ? Et que sont devenus Starman et le précédent Dr. Mid-Nite ?

L'autre interrogation, plus narrative que structurelle, c'est qu'on voit dans cet épisode Jade dire à Sand qu'elle a mis au courant la Justice League et les Titans de la disparition des vétérans de la JSA. Avec les ressources actuelles de la JL, on peut s'étonner qu'ils n'aient pas été localisés. Comme avec les Titans, c'est un peu comme si la Justice League, qui englobe tous les héros désormais, s'occupait d'abord de ceux qui passent par sa tour de guet...

Ces considérations mises à part (mais dont j'espère que Lemire comme Mark Waid parleront, sinon dans leurs séries, du moins lors d'échanges éditoriaux), le contenu de l'épisode donne à Hawkman les meilleures scènes : il est évident que Carter Hall va être au coeur de futures péripéties. Mais la découverte par Beth Chappelle du traître dans l'équipe donne un bon coup de fouet aussi.

Diego Olortegui signe son dernier épisode (pour le moment en tout cas) avant de passer le relais le mois prochain au talentueux Joey Vasquez. Ses planches ne montrent aucun relâchement, avec des décors fouillés et des personnages bien campés. Chaque séquence, qu'elles se déroulent en enfer, dans la tour du destin, au QG de la JSA, est impeccablement découpé et suit le rythme soutenu mais souple du récit.

Parce qu'on n'est jamais perdu avec tous ces personnages, leurs situations, l'évolution de l'intrigue, ses enjeux, ses coups de théâtre, JSA est une lecture imparable, très efficace. C'est plus classique certes que la production indé de Lemire, mais en termes de reprise, c'est aussi tout ce qu'il faut faire en entraînant le lecteur là où l'auteur le souhaite et sans qu'il puisse anticiper sur la suite.

jeudi 2 janvier 2025

BIRDS OF PREY #17 (Kelly Thompson / Sami Basri)


Transformée en une colosse très énervée, Batgirl s'en prend à Big Barda venue avec Black Canary, Onyx Adams et Grace Choi les libérer, elle et les amazones captives du 9ème Jour...


Oui, je sais, c'est un résumé très court, mais c'est avec un mélange d'affliction et de soulagement que je rédige cette critique, qui sera la dernière sur Birds of Prey car j'ai décidé d'arrêter les frais. Si je pouvais encore avoir un doute sur mon investissement avant cet arc narratif, il s'est totalement dissipé depuis.


Il ne sert à rien d'accabler les auteurs, l'éditeur de cette nullité, le mal est fait et consommé et je ne comprends vraiment pas comment on peut défendre un produit pareil, qui est une honte pour ceux qui l'ont commis et un affront pour ceux qui dépensent de l'argent pour le lire. C'est vous dire à quel point c'est mauvais et pourquoi il ne faut surtout pas que vous fassiez la même erreur que moi.
  

J'y ai cru, à Birds of Prey. Mais j'ai eu tort. J'ai surtout eu tort de persister à y croire car, avec le recul, je me rends compte que ça n'a jamais été à la hauteur. Les premiers épisodes ont fait illusion parce que Kelly Thompson retrouvait Leonardo Romero et on pouvait rêver que ce tandem refasse des étincelles comme sur Hawkeye


Kelly Thompson a été en quelque sorte adoubée par Gail Simone, auteur d'un run mémorable sur Birds of Prey. Mais ce n'est pas un service à lui rendre, plutôt un signe de sororité particulièrement malvenue car apportée en dépit du bon sens. Et qu'on ne vienne pas m'accuser de misogynie...

Parce que, quand c'est mauvais, que ce soit un homme ou une femme qui soit coupable, ça ne fait, pour moi, aucune différence, et je le signalerai avec la même énergie. Kelly Thompson a voulu, de toutes ses forces, signer un team book et elle en a eu l'occasion, mais elle n'a pas transformé l'essai. En fin de compte, il ne faut pas toujours avoir ce dont on rêve car ça ne signifie pas qu'on a le talent pour ça.

Il n'y a rien à sauver de ces 17 épisodes, je le dis très clairement : les personnages y sont caricaturaux, sans chair, sans esprit, le casting qui ne cesse de changer (à l'exception du trio Black Canary-Big Barda-Batgirl, Oracle restant trop en retrait) est complété par des recrues qui n'ont jamais été à la hauteur des attentes (et c'est particulièrement vrai avec Onyx Adams et Grace Choi dernièrement), dans des intrigues insignifiantes, jouant trop avec le grotesque et la répétition pour satisfaire.

La valse des artistes n'aide pas non plus : Romero trop fatigué par les mois passés à oeuvrer sur le dessin animé Your Friendly Neighbourhood Spider-Man a cédé la place à des dessinateurs compétents mais qui n'ont jamais eu l'occasion d'illustrer une histoire décente. Sami Basri est le dernier de la liste à être passé sans marquer les esprits (et Juann Cabal, autre grand espoir perdu pour la cause, va lui succéder).

Le pire dans ce gâchis, c'est que Birds of Prey aurait pu être une série tellement plus enlevée, engagée, palpitante, bref réussie. Mais Kelly Thompson n'a jamais été en mesure d'être digne du poste, comme si tout ça pour elle était un job de plus (et les ventes bien plus importantes de Absolute Wonder Woman doivent la conforter dans cette direction). On se demande pourquoi il n'y a pas davantage de femmes scénaristes après ça, mais la réponse est simple...

Et s'il n'y avait pas tant de bonnes scénaristes ? C'est évident quand on parle des hommes, et ce ne serait pas juste pour les femmes ? Actuellement, Eve L. Ewing (Exceptional X-Men), Alyssa Wong (Psylocke), Kelly Sue DeConnick (FML) sortent leur épingle du jeu, mais parce qu'elles s'investissent dans ce qu'elles racontent. Gail Simone ou Thompson ont plutôt l'air de s'en moquer ou en tout cas sont bien moins inspirées, trop occupées à vouloir plaire avant d'être qualitatives. Becky Cloonan est meilleure dans ses productions indés, idem pour Stephanie Williams. Ann Nocenti ne brille plus depuis des lustres. Plus personne ne donne quoi que ce soit à Louise Somonson. Joelle Jones se concentre sur le dessin.

Entre les mains d'une scénariste avec de vraies idées, une personnalité plus vive (où sont passées Vita Alaya, Leah Williams ?), Birds of Prey aurait été certainement plus aboutie. Et on n'aurait pas attendu 17 épisodes attendre l'impossible. Un des rares gros ratages de DC depuis un an et demi.